Il est de ces artistes qui arrivent à injecter de la lumière dans la noirceur, de la tendresse dans la douleur, de la confiance dans la fragilité. Digne héritier de Léonard Cohen et Bill Callahan, Matt Elliott suit sa route de songwriter folk depuis plus de 20 ans, avec 9 albums au compteur, peignant un univers sombre mais lumineux, dans lequel il convoque les sonorités des pays de l’Est et les grands espaces américains, sur fond de guitare hispanique.
Plutôt habitué aux concerts en solo, armé de sa seule guitare sèche et de pédales de boucle, il se présente à La Luciole avec sa formule trio, accompagné de l’excellent contrebassiste Jeff Hallam, vu aux côtés de Dominique A, Bashung ou John Parrish, et de la pianiste Barbara Dang, qui détourne le piano par des préparations inhabituelles en équipant les cordes dans l’instrument de dispositifs expérimentaux.

Si vous aimez : Leonard Cohen, Bill Callahan, Bob Dylan