l'image représente une main tenant un trousseau de clefs composé de trois clefs qui évoquent les trois axes sur lesquels s'appuient La Luciole : l'égalité, la non discrimination et l'accessibilité.

LA LUCIOLE, UN LIEU DE VIE, DE PARTAGES ET D’EXPÉRIENCES, ACCESSIBLE AU PLUS GRAND NOMBRE

A travers les piliers que sont la diffusion, l’accompagnement et l’action culturelle, les missions de La Luciole sont bien de sensibiliser les différents publics, organiser des rencontres avec des artistes, de la prévention, des conférences… pour permettre au plus grand nombre de devenir spectateur, de goûter au plaisir du spectacle, de susciter l’envie et la curiosité par la découverte des différents métiers, mais aussi des différentes esthétiques que recouvrent les musiques actuelles.

Au cœur d’actions culturelles sont initiés des partenariats avec des établissements scolaires ou spécialisés (de la maternelle à l’université, en passant par les IME et autres), des centres sociaux, des associations, des structures sociales, etc.

Dans le cadre de projets d’éducation artistique et culturelle, des visites de La Luciole sont aussi régulièrement organisées (visite des locaux, de la scène aux coulisses, historique, fonctionnement, découverte des métiers, etc), des rencontres avec artistes programmés (balances, échanges avec les groupes, concerts), avec des techniciens du spectacle, ainsi qu’avec la direction, la programmation, l’administration, la technique, la communication, etc.

Toute l’année durant depuis sa création en septembre 1994, et tout particulièrement depuis sa réouverture en juin 2008 avec une seconde salle, La Luciole organise très régulièrement dans ses locaux des rencontres entre « artistes et publics », au plus près du public, mais se déplace également pour de nombreuses interventions (forums, salons thématiques, participation active en milieu scolaire, etc.), dans les établissements étudiants, universitaires, centres de formation, d’apprentissage, centre pénitentiaire, structures médicales, etc, afin de sensibiliser et d’informer – au plus près – tous les publics concernés.

Ainsi, au travers d’offres spéciales dans la cadre de partenariats culturels élaborés spécifiquement, La Luciole intervient, sur des horaires ciblés, pour informer de ses activités au cœur des établissements et structures, organise régulièrement des visites au sein de son équipement et multiplie les actions en direction des publics prioritaires et/ou issus des quartiers périphériques afin de représenter, comme il se doit, la diversité de l’offre culturelle, mais aussi d’œuvrer en faveur de l’accès à la culture pour tous, y compris les personnes handicapées, éloignées ou empêchées afin d’œuvrer pour les droits culturels.

Nous avons donc travaillé l’accessibilité via trois champs que sont le volet du handicap, le volet économique et le volet géographique. Concernant l’accessibilité aux personnes en situation de handicap, nous souhaitons investir dans du matériel adapté, et être formés pour accueillir le public dans de bonnes conditions.

Nous savons que la Convention européenne des droits de l’homme constitue le fondement des travaux du Conseil de l’Europe visant à protéger et promouvoir les droits de l’homme de toutes les personnes, y compris les droits des personnes handicapées. Ces dernières peuvent légitimement se prévaloir et jouir de tous les droits de l’homme garantis par la Convention européenne des droits de l’homme, la Charte sociale européenne et la Convention des Nations Unies relative aux droits des personnes handicapées, sur une base d’égalité avec les autres.

Le handicap a été défini par la loi pour l’égalité des droits et des chances comme une altération durable ou définitive de la santé mentale, physique, psychologique, cognitive ou sensorielle.

A partir de ce postulat, nous avons déterminé des axes prioritaires à La Luciole : égalité et non-discrimination, sensibilisation, accessibilité.

Nous avons étudié les différentes typologies de handicap : moteur, sensoriel (qui regroupe les difficultés liées aux organes sensoriels, et plus particulièrement le handicap visuel, et le handicap auditif), psychique, mental ou intellectuel, puis les maladies invalidantes. Cette étude nous a permis de mener un état des lieux de l’existant dans notre Scène de Musiques Actuelles et d’élaborer un diagnostic pour une mise en œuvre d’actions à développer en faveur de l’accessibilité.

Un groupe de travail s’est créé constitué de salariés de La Luciole et bénévoles de l’association Eurêka, afin de mettre en œuvre cette démarche d’accessibilité.

Le volet économique se traduit par une politique tarifaire qui se veut incitative.

Le volet géographique se base sur un diagnostic de territoire mené en concertation avec nos partenaires, de manière à cibler des secteurs où nous souhaitons accentuer nos champs d’intervention.

Enfin le volet consacré à l’accueil des personnes en situation de handicap se développe en lien avec les publics concernés. Nous menons des projets d’action culturelle avec des publics dits « empêchés » ou « éloignés », avec comme support la musique, qui est un véritable levier pour être au plus proche de chacun. En effet, une approche sensible permet de toucher chacun et de véhiculer des émotions. Cette phase permet d’être inclusive et de revenir au cœur de l’utilité de nos structures pour participer au mieux vivre ensemble.

Par ailleurs, nous avons sollicité notamment l’Ecole de La Providence à Alençon pour la mise en place d’une formation en langue des signes (pour les salariés et bénévoles), créée spécialement pour notre groupe de volontaires, adaptée à notre secteur d’activités. En parallèle nous calons une phase de test de matériel, notamment des boucles magnétiques, avec des personnes malentendantes grâce au soutien du Ministère de Culture et de la DRAC Normandie. Notre objectif est aussi d’investir dans des subpacks (gilets vibrants) et d’organiser des concerts en chant signe.

Notre mission de sensibilisation, avec par exemple le service de mise à disposition de matériel lié à la prévention des risques auditifs, de développe donc aussi par la mise en place d’axes de travail en faveur d’un accueil adapté au plus grand nombre, qui tendront encore à se développer au fil des années.

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