Atelier chant parents-enfants

avec Vincent Donnet au Centre Social Edith Bonnem à Alençon

Les recherches en neurosciences actuelles montrent à quel point le monde sensoriel influe notre mode de pensée, et peut participer à l’éducation.
La demande d’activités artistiques et culturelles est souvent importante et légitime dans les structures accueillant du jeune public et des publics intergénérationnels. La musique est une pratique populaire, répandue, mais malheureusement, les changements sociologiques depuis deux générations environ ont induit une méconnaissance des répertoires et un délaissement de la pratique vocale collective du type des chants pour les enfants, chants aux fêtes de famille, chants étudiants, etc.

Notre projet porte sur la mise en place d’ateliers chant parents-enfants, en proposant une chorale réunissant parents et enfants afin de :

  • Découvrir une activité sensorielle pour les familles.
  • Favoriser la participation des familles fragilisées des quartiers prioritaires.
  • Aider les parents à valoriser et encourager leurs enfants.
  • Favoriser la participation active des parents, les mettre à l’aise, leur permettre d’oser dans le but de pouvoir reproduire les apprentissages chez eux.

Les deux principaux enjeux sont les suivants :

  • Proposer de la musique dans les centres sociaux, à travers le développement de la pratique musicale des professionnels, auprès des adhérents.
  • Permettre à des artistes volontaires et compétents de rencontrer des publics dans des milieux spécifiques.

La Luciole et le Centre Social Edith Bonnem s’associent pour proposer cet atelier, en sollicitant l’artiste local Vincent Donnet, qui encadrera début 2021 des séances favorisant l’expression et la découverte d’instruments.
Musicien intervenant en milieu scolaire, professeur de guitare et de violon, Vincent Donnet compte une dizaine d’années d’expérience en termes de pédagogie et de transmission de son savoir musical.

À partir d’un éveil musical, de la découverte des comptines, jeux de doigts, chansons et manipulations des instruments, il se crée un moment de complicité entre l’enfant et son parent. Le parent est encouragé à chanter des chansons et des comptines. Les comptines apportent des moments de rituels pour le quotidien, ou bien elles marquent des événements, des émotions : chansons pour aller dormir, pour aller se laver, pour se promener, etc. Elles contribuent à un moment de bienveillance. Ces moments préparent la socialisation.

À travers un apprentissage de chansons qui animent le quotidien de l’enfant et du parent, c’est un moment d’accord entre le corps et les rythmes mais aussi un temps de partage qui s’installera dans les familles.

Une restitution sera présentée à l’issue des ateliers.

Les objectifs poursuivis par la mise en place de ce projet sont les suivants :

  • Développer un partenariat de proximité entre une structure culturelle (La Luciole) et une structure sociale (Centre Social Edith Bonnem).
  • Développer un projet mettant en lien la musique et le social, et plus largement créer du lien et du maillage territorial entre institutions sociales et culturelles d’un même territoire.
  • Créer du lien à travers un projet d’action culturelle.
  • Mettre en place un parcours de médiation artistique et culturelle destiné à un public intergénérationnel.
  • Accueillir une forme artistique au sein d’un centre social.
  • Favoriser la présence de la musique (vivante ou enregistrée) au sein d’un centre social.
  • Développer la communication et l’échange entre les familles.
  • Découvrir des univers musicaux, à travers des ateliers d’initiation.
  • Sensibiliser un public spécifique à la fréquentation d’un lieu culturel.
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Ce projet est mené dans le cadre de la Politique de la Ville d’Alençon :

La Politique de la Ville est une politique de cohésion urbaine et de solidarité, nationale et locale, envers les quartiers défavorisés et leurs habitants. Elle se déploie sur des territoires infra-urbains dits «quartiers prioritaires de la politique de la ville», caractérisés par un écart de développement économique et social important avec le reste des agglomérations dans lesquelles ils sont situés.

La mobilisation des habitants dans le cadre des projets proposés sera une condition forte à l’intégration dans la programmation du Contrat de Ville. Il s’agit de positionner l’habitant comme expert de son cadre de vie et de sa condition, le plus enclin à pouvoir diagnostiquer, participer aux réflexions et agir dans une action. La prise en compte de l’avis des Conseils Citoyens sur les quartiers est un premier levier de mobilisation des habitants. Dans son action, le porteur devra s’efforcer d’investir les lieux publics, d’aller « au-devant » du public, de favoriser les conditions de l’appropriation par le public cible, de créer les espaces-temps nécessaires dans l’objectif de répondre aux besoins au plus près des réalités de terrain.
Transversalement à toutes les thématiques, la question de la jeunesse doit rester centrale et reconnue comme une ressource. La valorisation et l’investissement doivent être abordés dans le souci d’une logique participative qui tend à créer les conditions d’une insertion territoriale.

L’architecture du Contrat de Ville repose sur des piliers fondamentaux qui articulent axes, enjeux et objectifs. L’avenant permet d’identifier et d’éclairer les signataires à propos des axes privilégiés, des enjeux à renforcer et des objectifs prioritaires sans substitution au travail initial.

À l’instar des piliers fondamentaux, les axes transversaux sont maintenus ainsi que leur prise en compte prioritaire dans les appels à projets.
Pour rappel :

  • La jeunesse :
    Le terme « jeunesse » désigne les enfants, les adolescents et les jeunes adultes. La jeunesse a une place privilégiée dans le contrat de ville qu’il convient d’encourager. À ce titre, les actions en faveur des jeunes doivent avoir pour principal objectif l’information, la mobilité et l’insertion sociale et professionnelle de ces jeunes.
  • L’égalité femme/homme :
    Sa prise en compte devra être intégrée aux actions proposées afin de faire progresser de manière significative l’accès des femmes à l’emploi, aux droits et aux services, l’égalité professionnelle et l’entreprenariat féminin ainsi que la protection contre toutes les formes de violences et la lutte contre les stéréotypes de genre. Il conviendra de mettre en place des indicateurs par genre afin de mesurer l’efficacité de cette prise en compte dans les actions développées. Désormais, la prise en compte de l’égalité femmes/homme sera intégrée à l’instruction des dossiers de demande de subvention et feront l’objet d’une cotation.
  • La lutte contre toutes les formes de discriminations :
    L’objectif principal est de développer l’égalité réelle de traitement en prévenant et en réduisant les facteurs de risques de discrimination, quelle que soit la thématique abordée et de soutenir notamment des actions réaffirmant les valeurs de la République, la laïcité, la citoyenneté et la prévention du phénomène de radicalisation, dans l’esprit de la loi Égalité et Citoyenneté.